Ma, non, SA salle de bain

Publié le par Jazz


Lorsque j'ai commencé à passer mes après-midi
dans la salle de bain, je ne comptais pas m'y installer ;
non, je coulais là des heures agréables,
méditant dans la baignoire
avec le sentiment de pertinence miraculeuse
que procure la pensée qu'il n'est nul besoin d'exprimer.

 


Jean-Philippe Toussaint,
Extrait de La Salle de Bain

 

Évidemment, l’autre jour à Brentano’s, j’ai repéré le bouquin grâce à son titre, en rigolant sous cape pour ne pas alerter le Loup. ¤ Comment ça je suis parano ? ¤
J’ai souri en voyant cet homme dans sa baignoire.
Et puis j’ai reposé le livre, en me disant que c’est crétin de vouloir prendre un bouquin à cause d’un titre, et que j’en ai encore tout un tas, fraîchement commandés sur Alazone, à lire, et puis je pourrai toujours le prendre un autre jour.
J’ai fait quelques pas, en me disant que c'était la bonne décision.
Et puis j’ai rebroussé chemin.

Ce serait peut-être drôle après tout…
Je ne pouvais pas refuser ma bibliothèque à un livre sans lui donner une chance...
Alors, j'ai arrêté de le fixer, je l'ai pris et puis je l'ai retourné ¤ que celui qui a dit
« Thérèse  » se déconnecte immédiatement, merci... ¤.
J’ai lu la quatrième de couv’, et je suis tombée sur la phrase d’ouverture de cette note.

Il m’était dès lors impossible de nier ce signe. Ces mots me parlaient, j’avais la sensation qu’ils n’avaient été écrits que pour moi. Qu'ils ne décrivaient que ce sentiment unique et intime que j'éprouve en écrivant pour moi. Pour vous.

¤ Jean-Philippe, tu me parles, je t’entends, je t’écoute et je vais te lire. Oui, oui. ¤

 

Quelques minutes plus tard, après avoir sérieusement pris sur moi pour ne pas acheter tous leurs magazines sur le mariage ¤ moi, voir des robes de mariées, des alliances et des décorations de tables, ça me met en transe... ¤

je regardais le caissier éclairer le dos de mon nouveau livre de sa lumière rouge qui couine.


Pour l’instant, je lis le second bouquin de Laura Weisenberg, Everyone Worth Knowing, parce que j’avais bien aimé Le Diable s’habille en Prada, et que je voulais connaître son style dans sa langue d’origine. C’est bien, mais je commence à me lasser, pas parce que c’est chiant, mais parce que je ne lis que dans les transports quand je le peux, quasiment jamais à la maison, et je garde part conséquent le même livre pendant des semaines et des semaines et mon caractère un peu versatile a un peu de mal à supporter ça, mais cela fera l’objet d’une autre note…

 

Donc, je m’attaquerai bientôt à La Salle de Bain, c’est un tout petit opus que je devrais « dévorer » en moins de huit jours ouvrés. Dieu que je suis lente !

 

A suivre.

Publié dans monblognotes

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J
@Leeloolene : très bonne couverture ! Hi hi hi !
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L
Alors chuuuuuttt... je ne dirais rien :))<br /> Muette comme une carpe si je suis amenée à le rencontrer dans le cadre de "notre" travail puisque j'ai l'impression qu'on évolue "parfois" dans les mêmes sphères ;)<br /> Je dirais que tu es une vieille "copine de Guadeloupe"... de l'époque où l'on portait des couettes :)
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J
Non, le Loup ne sait pas.J'ai fait le malheur de lui donner l'adresse du premier (il m'a eu à l'usure) et il allait le lire de manière assidue, donc, bonjour la liberté de la presse, heu je veux dire de la blogueuse, car même si je ne mens pas, je ne fais qu'éxagérer tout au plus, il y a des choses que je tais volontairement (parce que ça ne sert à rien de jeter de l'eau sur le feu, et quand j'y repense quelques temps après, je trouve ça totalement stupide) ou que j'oublie de dire, ou que je ne peux pas décrire sur le moment (alors le blog est là pour ça aussi). Mais lui, pour le coup, finissait par connaître tout de mes pensées, alors qu'il reste assez secret de son côté (par nature, même s'il a fait beaucoup d'efforts depuis).Un jour, il a même pris une "fausse identité" (pour s'amuser car il a pensé que j'aurais vite fait de le démasquer, mais c'était sans compter sur ma naïveté et ma lenteur...) pour répondre à une note que j'avais écrite après une bonne dispute. Comme la façon dont je lui répondais lui montrait bien que je n'avais toujours pas pigé, il m'a renvoyé un commentaire. Il m'a fallu un jour, oui, un jour, pour découvrir le pot-aux-roses (je ne me félicite pas...), et encore, c'est parce qu'il m'a mise sur la piste avec force indices gros comme des maisons !Mais voilà, il connaissait mes interrogations intimes passagères qui ne valent pas la peine d'être prises en compte sérieusement, et je finissais presque par espérer sa "validation", à lui demander tout le temps son avis sur telle ou telle note et je n'écrivais plus pour moi, mais pour lui. Un jour, j'ai mis fin à ce blog, et je lui ai fait croire que j'arrêtais tout.J'en ai repris un aussi sec, dans le secret, puis un autre, pour des raisons techniques (celui sur lequel tu es en ce moment), et je me garde bien de dire que je continue à l'alimenter. Niark, niark, niark.Quand j'évoque des amis blogeurs, je fais croire que celà date de l'époque de mon premier, heu... je veux dire de mon seul blog à l'abandon, et il doit penser que ce n'est pas parce que je ne blogue pas que je n'ai pas le droit d'aller lire ce qui se passe chez les autres. Et ça marche, il semble tout gobber, mais je le soupçonne d'aller visiter le premier blog pour voir si je ne continue pas.Alors, chut !C'est un secret !
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L
Ton Loup ignore totalement l'existence de ce site, je sais que tu en avais parlé il y a quelques temps, mais je te pose la question uniquement aujourd'hui :)<br /> As tu déjà pensé au jour où il pourrait éventuellement tomber dessus ? Et parfois ne fais tu pas des gaffes en parlant de "copains/copines de blogs" et/ou des histoires que tu as lues à droite à gauche sur des blogs ??? Moi c'est ce qui m'a perdue à l'époque :)) et j'ai du lui donner l'adresse du mien :)
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