Va falloir t'y faire...
Cher blog,
Je suis sympa, je te prépare psychologiquement depuis deux semaines...
Mais bon, faudra t'y faire, d'ici peu, je me ferai plus rare à tes yeux.
Voilà, je serai en vacances, ben oui, j'y ai droit.
Oui, bien entendu je reste à portée de clic mais je compte bien éviter tout contact prolongé avec un modem pendant cette période.
Il faut voir ça comme une trève, une pause bienvenue pour toi et pour moi.
Tu pourras te reposer toi aussi, vivre ta vie un peu sans moi.
Mais je reviendrai, hein. Et après, on s'aimera encore plus fort, tu verras.
Et puis je griffonerai certainement deux ou trois bricoles dans mon petit carnet pour me souvenir des mots qui me seront venus pour évoquer le sable chaud qui chatouille mes pieds, les embruns qui constellent mes lunettes de gouttes minsucules, l'air marin qui m'ouvre l'appétit, le sel de la mer qui marbre ma peau redevenue chocolat, les remarques désobigeantes de ma mère et l'enthousiasme navrant et répétitif de mon beau-père qui me donneront envie d'écourter mon séjour, mais surtout, le retour dans mon autre chez moi, même si dorénavant, mes compatriotes me considèrent vacancière plus volontiers que locale... et peut-être ces notes donneront-elles naissance à des billets.
Je reviendrai presque à reculons, je sourierai d'un air absent en te montrant des photos, sans t'avouer combien tu m'as manqué, parce qu'en te retrouvant, c'est aussi ma routine boulot ¤ trop loin, trop souvent, et pour encore trop longtemps ¤ métro ¤ trop plein, trop crado, trop souvent ¤ dodo ¤ or lack of thereof ¤ que je reprends.
Ce n'est pas de ta faute, oh non, au contraire, tu réussis à rompre l'ennui, à me donner envie de raconter, de mettre les mots.
Nous nous reparlerons, l'air de rien, tu ne me demanderas rien, ou si peu, et je serai contente de te savoir à nouveau là, au bout des doigts.
Je suis sympa, je te prépare psychologiquement depuis deux semaines...
Mais bon, faudra t'y faire, d'ici peu, je me ferai plus rare à tes yeux.
Voilà, je serai en vacances, ben oui, j'y ai droit.
Oui, bien entendu je reste à portée de clic mais je compte bien éviter tout contact prolongé avec un modem pendant cette période.
Il faut voir ça comme une trève, une pause bienvenue pour toi et pour moi.
Tu pourras te reposer toi aussi, vivre ta vie un peu sans moi.
Mais je reviendrai, hein. Et après, on s'aimera encore plus fort, tu verras.
Et puis je griffonerai certainement deux ou trois bricoles dans mon petit carnet pour me souvenir des mots qui me seront venus pour évoquer le sable chaud qui chatouille mes pieds, les embruns qui constellent mes lunettes de gouttes minsucules, l'air marin qui m'ouvre l'appétit, le sel de la mer qui marbre ma peau redevenue chocolat, les remarques désobigeantes de ma mère et l'enthousiasme navrant et répétitif de mon beau-père qui me donneront envie d'écourter mon séjour, mais surtout, le retour dans mon autre chez moi, même si dorénavant, mes compatriotes me considèrent vacancière plus volontiers que locale... et peut-être ces notes donneront-elles naissance à des billets.
Je reviendrai presque à reculons, je sourierai d'un air absent en te montrant des photos, sans t'avouer combien tu m'as manqué, parce qu'en te retrouvant, c'est aussi ma routine boulot ¤ trop loin, trop souvent, et pour encore trop longtemps ¤ métro ¤ trop plein, trop crado, trop souvent ¤ dodo ¤ or lack of thereof ¤ que je reprends.
Ce n'est pas de ta faute, oh non, au contraire, tu réussis à rompre l'ennui, à me donner envie de raconter, de mettre les mots.
Nous nous reparlerons, l'air de rien, tu ne me demanderas rien, ou si peu, et je serai contente de te savoir à nouveau là, au bout des doigts.