Comme les carottes...

Publié le par Jazz

Ce matin.
Mon collègue Piotr ¤ né à Saint-Petersbourg, oui, oui... ¤ revient de deux semaines de vacances.

- Ah salut ! Alors Piotr ? C'était bien tes vacances ?
- Oui.

Piotr n'est pas très bavard, même après plusieurs années ici, il a du mal à s'exprimer en français ¤ le fait que personne à part moi ne lui cause y est aussi peut-être pour quelque chose ¤. Je suis surprise qu'il comprenne ma phrase. Je suis contente, il répond à mes questions idiotes sorties de nulle part, il fait des blagues, et parfois même, relance la discussion. ¤ Ca me rassure, je n'avais pas envie de passer pour la nana re-lou de service, en manque de relations humaines, qui vient troubler sa quiétude slave. ¤

- Bon chouette !
- Oui... Très cuites...
-  Pardon ? ¤ soit il a eu très chaud, soit il a bu comme un trou ¤
- Ah ! How do you say... ¤ oui, étant donné l'état de mes connaissances en russe, nous communiquons en anglais ¤
- ...
- Très courtes !
- Ah !! Ha ha ! ¤ Qu'allais-je donc imaginer ? ¤
- Très courtes, that's it !
- Trop courtes, oui. Toujours trop courtes...

Publié dans Dé cal é e

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J
J'imagine que ça doit donner quelques qui pro quo assez drôles...C'est toujours une aventure un peu particulière de vivre avec une personne d'une autre culture... et parfois, on n'a même pas besoin de se procurer un coloc Argentin.
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M
Ca donne à peu près la même chose avec mon colloc argentin, sauf qu'il est d'un machisme épouvantable. On se cherche en permanence, ça met un peu d'ambiance c'est sympa!
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