Entretiens, entrechiens (14)
Toi, lectrice assidue ou lecteur fidèle, qui as suivi la série des Entretiens, entrechiens, tu sais que j'avais fini par me faire une raison et que j'avais réussi, presque, parvenue à me persuader que je pouvais trouver un poste me permettant d'utiliser davantage la diversité de mes talents ¤ méthode Couet ¤ et d'ajouter une ou deux cordes vibrantes à mon arc.
J'ai tenté de remplumer ma dignidad laboral certainement par dépit de ne pas avoir été appelée comme prévu la semaine dernière, au point que j'ai élaboré une théorie pour tromper mon impatience, mais aussi par envie de faire autre chose de ma vie professionnelle.
Le dernier numéro de A Nous Paris II sur les wedding planners m'a rappelé que ce boulot m'attire beaucoup, qui, même s'il n'est finalement que de l'événementiel au service des particuliers, consiste quand même à réaliser encore et encore les rêves de gens qui s'aiment. Ca, c'est impayable !
Enfin, si justement, ça se paie et ça se paie cher.
Hier, j'ai quand même appelé Caroline, histoire d'en avoir le cœur net, qui m'a assuré qu'elle ne m'avait pas oubliée mais que l'agence était toujours en train de voir d'autres candidats ¤ aïe ! ¤ parce qu'il était possible qu'ils aient à recruter plus de monde que ce qu'ils avaient initialement prévu, à cause de « changements inattendus » ¤ en langage de consultant/agence, ça veut clairement dire « départs d'employés qu’on pensait garder encore trois ans » et/ou « arrivée massive de clients qui demandent beaucoup d’attentions », ce qui, dans les deux cas, est positif pour moi ¤.
Donc, j’arrête la paranoïa, je respire calmement, mais je continue ma recherche de boulot, tout en approfondissant la réflexion sur ce que je voudrais faire si je n’étais plus dans la comm’.